Situation sur le site et nouvelles démarches du collectif :
La situation sur le site :
Nous allons commencer par quelques informations sur la situation sur le site. Il fait beau, les prémices du printemps sont là, la nature se réveille et s'il n'y a plus de ruissellements constatables sur la plateforme, ce sont les résultats des précédents qui deviennent visibles d'une manière tout à fait flagrante. Il est difficile d'imaginer que pour certains la situation est tout à fait normale, que les jus de fumier ne se mélangent désormais plus aux eaux de ruissellement depuis que les andains de fumier sont bâchés. On est même convaincu du contraire quand on observe, un tant soit peu, ce qui se passe aux abords de la plateforme qui est désormais clôturée. Les traces des ruissellements abondants sont toujours visibles et la couleur plus foncée, comme le niveau de croissance des céréales à ces endroits constituent des indicateurs qui ne trompent pas. Alors pourquoi se voile-t-on la face ? Pourquoi n'admettons pas ce qui est une réalité ? Par ailleurs, si la carrière est désormais grillagée cela ne rend pas pour autant plus sain le liquide qui s'y trouve, d'une couleur noire intense, recouvert en surface d'auréoles douteuses, d'une odeur indéfinissable, ce mélange n'est certainement pas de l'eau et on ne comprend pas qu'il ne soit pas analysé car en matière d'étanchéité une ancienne carrière de granit n'offre pas une garantie absolue. Quels composants s'infiltrent actuellement dans le sol ? Faut-il attendre que la nappe phréatique soit atteinte pour réagir ? Pourquoi une installation qui ne serait pas acceptée chez un agriculteur l'est chez un entrepreneur de travaux agricoles ?
La vidéo qui suit donne une idée d'une réalité que certains se refusent toujours à admettre :
Il parait que tout est normal ! from Herlo vigilance on Vimeo.
Nouvelles démarches du collectif :
L'autorisation de stocker du fumier sur cette parcelle étant acquise, nous devrions, comme le prévoit la loi, pouvoir consulter le dossier déposé pour ce projet. Un courrier a donc été remis en mairie par le collectif pour avoir accès au document. Apparamment, le silence est de mise, nous n'avons obtenu aucune réponse à notre demande. Le problème deviendrait-il trop embarrassant pour qu'on ne veuille même pas en discuter ? Nous allons tenter notre chance du côté de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) en espérant que nous obtiendrons cette fois-ci une copie du dossier.